Le rivage est un corps de femme
Que lèche et caresse la mer,
Et le désir toujours s'enflamme
Des instants qui furent offerts.
Pourra-t-on les connaître encor,
Savourer leur bénédiction,
Avant que d’arriver au port
Et que nous disparaissions ?
D’eux bien sûr reste la mémoire
Comme un suprême viatique,
Mais de quoi sera son pouvoir
Quand s’arrêtera la musique...