Tecum fugis. Animum mutare, non caelum.
Sénèque
Pourquoi courir le vaste monde ?
C’est avec toi que tu fuiras.
Comme souffle du vent sur l’onde,
Ton désir s’évanouira.
L’herbe ailleurs n’en est pas plus verte,
Pas plus que le ciel n’est plus bleu :
Nulle porte à ta découverte,
Sinon familière à tes yeux.
Et pour aussi loin que tu ailles,
Aussi loin que tu puisses oser,
Tu ne trouveras rien qui vaille
Un seul banc pour te reposer...
***
Ce poème et cette photo font partie de mon livre Petite âme vagabonde, édité chez Bod en deux versions, papier et électronique (e-book). Pour en feuilleter le début, cliquer ci-dessous sur Lire un extrait. Pour l'acheter sur le site de l'éditeur, cliquer sur Vers la librairie BoD :
Les poèmes qui suivent, illustrés de photographies, font écho à différentes couleurs ou saisons de l'âme. Ils sont fort divers, correspondant à telle ou telle humeur ou atmosphère du moment. Cependant une vision générale peut s'y voir : celle d'un monde maintenant rompu et éparpillé, mais auquel chaque éclat fugitif nous donne l'envie de revenir, proprement la nostalgie. On trouvera là des similitudes avec l'esprit gnostique.
Les poèmes qui suivent, illustrés de photographies, font écho à différentes couleurs ou saisons de l'âme. Ils sont fort divers, correspondant à telle ou telle humeur ou atmosphère du moment. Cependant une vision générale peut s'y voir : celle d'un monde maintenant rompu et éparpillé, mais auquel chaque éclat fugitif nous donne l'envie de revenir, proprement la nostalgie. On trouvera là des similitudes avec l'esprit gnostique.