Bien étonnant comme
Sur l’aridité du sable
S’accroche la vie...
J’ |
ai écrit ce haïku après avoir photographié, sur la plage, ces tiges de roseaux poussant de façon improbable sur un sable apparemment dépourvu d’eau. Le symbole immédiatement est venu à mon esprit d’une résilience constante de la vie dans le plus hostile des milieux.
C’est un fait que la vie est plus forte que bien des circonstances hostiles, au point qu’on peut la dire à bien des égards immortelle, en comparaison à la nôtre, humains, promise à la dispersion et à l’évanouissement. Surtout aujourd’hui, où le danger est grand d’une destruction générale de l’humanité sur cette planète, causée par la folie anthropique. Mais la vie en général, végétale, animale, continuera sans nous, sous quelque forme que ce soit...
Il s’agit là de la vie biologique. Mais une autre résilience existe pour nous dans ce petit espace de temps où nous vivons. C’est le sursaut, le redressement qu’on peut appeler spirituels, qu’attestent certains destins humains, et dont je peux voir aussi la métaphore dans ma photo.
Combien de fois voit-on un être mis à terre se redresser soudainement, et ce au mépris de toute probabilité ! C’est à une vraie renaissance ou résurrection que l’on assiste. Ainsi celle de l’Enfant prodigue de l’Évangile, ayant quitté sa maison natale et gaspillé son héritage, mais revenant en repentance auprès de son Père : de mort spirituellement qu’il était, il fut enfin rendu à la vie.
Laissons-donc la Vie nous prendre entre ses grandes mains pour nous remettre debout. Elle a pouvoir de le faire. Songeons-y dans nos existences :
le pire n’est pas toujours sûr.
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Cette photo et ce texte sont extraits de mon ouvrage autobiographique Instants de lumière. On peut le commander directement sur le site de l'éditeur BoD. Pour plus de renseignements, cliquer sur l'image ci-après :
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